Le travail à la ferme des Granges
dans les années 1950
dans les années 1950
* la batteuse (3 photos) :
Que de bon souvenirs, j'ai connu la batteuse depuis ma petite enfance et participé activement à quelques journées de batteuses en 1957 et 1958.
L'entrepreneur de battage prévoyait sa tournée selon ses clients, la venue de la batteuse à la ferme était toute une organisation :
- mes parents demandaient une quinzaine de voisins pour faire le travail dans la journée (chez nous la ferme n'était pas très grande). En compensation il fallait "rendre" la journée aux voisins.
- ma mère, aidée de quelques voisines préparait la nourriture depuis la veille, dans le désordre : plumer les volailles, faire les tartes, dresser la table pour les convives, préparer les assiettes et les couverts ... etc ... pour 2 repas de plus de 20 personnes.
- le jour même, les filles ou les femmes alimentaient en boisson les "travailleurs" et savaient être aimables avec les hommes tout en refusant les gestes déplacés.
Le repas de midi était moins long, mais celui du soir durait parfois une partie de la nuit avec chants et danses.
Les lendemains devaient être durs pour ceux qui avaient une nouvelle journée de batteuse à faire.
Que de bon souvenirs, j'ai connu la batteuse depuis ma petite enfance et participé activement à quelques journées de batteuses en 1957 et 1958.
L'entrepreneur de battage prévoyait sa tournée selon ses clients, la venue de la batteuse à la ferme était toute une organisation :
- mes parents demandaient une quinzaine de voisins pour faire le travail dans la journée (chez nous la ferme n'était pas très grande). En compensation il fallait "rendre" la journée aux voisins.
- ma mère, aidée de quelques voisines préparait la nourriture depuis la veille, dans le désordre : plumer les volailles, faire les tartes, dresser la table pour les convives, préparer les assiettes et les couverts ... etc ... pour 2 repas de plus de 20 personnes.
- le jour même, les filles ou les femmes alimentaient en boisson les "travailleurs" et savaient être aimables avec les hommes tout en refusant les gestes déplacés.
Le repas de midi était moins long, mais celui du soir durait parfois une partie de la nuit avec chants et danses.
Les lendemains devaient être durs pour ceux qui avaient une nouvelle journée de batteuse à faire.
Autres pages : Charrettes - Charrues - Fauchage - Fromages
